T’as beau accrocher des rubans
A ton vestons, ils sont conscients
Ils se le disent vite entre eux
Tu n’es qu’un ancien ventre creux
T’as beau savoir où est la fourchette
Ta boisson, t’as pas la bonne tête
Comme les fauves ils sentent ta peur
Ils entendent battre ton cœur
Et te v’là bon pour la basse-cour
Quand on est pauvre
C’est pour toujours
Quand on est pauvre
C’est pour toujours
Ils ont beau te porter aux nues
T’acclamer à te rendre sourd
Pour eux tu n’es qu’un parvenu
Les fanfares, trompettes et tambours
Pour un triste cheval de labour
Un clown perdu au carrefour