Les fenouils m’ont dit:
Il t’aime si follement
qu’il est à ta merci
pour son revenir va t’apprêter.
Les fenouils ne savent que flatter.
Dieu ait pitié de mon âme.
Les pâquerettes m’ont dit: Pourquoi
avoir remis ta foi dans sa foi?
Son coeur est tanné comme un soudard.
Pâquerettes, vous parlez trop tard.
Dieu ait pitié de mon âme.
Les sauges m’ont dit:
ne l’attends pas,
il s’est endormi dans d’autres bras.
Oh! sauges, tristes sauges, je veux
vous tresser toutes dans mes cheveux.
Dieu ait pitié de mon âme.