Quand le c?"ur devient sombre,
les paroles sont amères.
Quand elles sortent du nombre,
mieux vaut les retenir.
Quand est finie la ronde,
que les mains se desserrent,
il n’y a plus rien àrépondre,
il n’y a plus rien àdire.
Quand le c?"ur devient sombre,
les paroles sont amères,
il n’y a àrépondre,
il n’y a plus rien àdire.
Quand la veille est trop longue,
on s’endort sur les pierres.
Le chant triste du monde
berce nos souvenirs.
Quand vient l’heure oùretombe
le nez au fond du verre,
il n’y a rien àrépondre,
il n’y a plus rien àdire.
Quand la veille est trop longue,
on s’endort sur les pierres.
Il n’y a rien àrépondre,
il n’y a plus rien àdire.
Quand les berges s’effondrent,
il n’y a plus de rivière.
Les imbéciles se trompent
et les autres font pire.
Un jour le feu vous ronge,
un jour le c?"ur vous serre.
Il n’y a rien àrépondre,
il n’y a plus rien àdire.
Quand les berges s’effondrent,
il n’y a plus de rivière.
Il n’y a rien àrépondre,
il n’y a plus rien àdire.