Le vent nous rattrape

Je fuirais sans baisser les armes
Cette ville qui m’a vu rêver
Avec juste l’or d’une femme et d’un chien qui dort a mes pieds
Nous irons croiser les usines aux bords des routes abandonnées
A voir les rêves qui s’abîment dans le sommeil des ouvriers
Mais le vent nous rattrape
Et l’on a beau longer les murs
Le dos courbé les voiles se gonflent même abîmées
Mais le vent nous rattrape
Avec lui les années perdues, le temps passé avec toi
Le vent a tourné
Le vent a tourné
Demain mon fils verra le jour
Mais pas à travers les pavés
Changer le silence, le décours
Et les murmures apprivoisés
Il y a le souffle d’une force
Et le fer rouge dans tes baisers
Et ce cri d’amour dans ma gorge
Nos mille vies pour espérer
Mais le vent nous rattrape
Et l’on a beau longer les murs
Le dos courbé les voiles se gonflent même abîmées
Mais le vent nous rattrape
Avec lui les années perdues, le temps passé avec toi
Le vent a tourné
Le vent a tourné
Il ne nous reste qu'à partir
Il n’y a rien à regretter
J’ai la fin d’une histoire à écrire
Pour rendre à la vie ses regrets
Oh, une image qui nous ressemble
Les ombres et les cendres d’un rêve ensemble, ensemble
Mais le vent nous rattrape
Et l’on a beau longer les murs
Le dos courbé les voiles se gonflent même abîmées
Mais le vent nous rattrape
Avec lui les années perdues, le temps passé avec toi
Le vent a tourné
Le vent a tourné