La Sentence est la Mème

Poignardant sa vigueur sans aucune arme
Détruite dans sa chair par ses naufrages
Asservi de silence d’humilité
Lorsque la morsure laisse cicatriser
Une marque longue et sans entaille
La douleur est un poids dans sa mémoire
Porteur infortuné d’obscurité
Transpirant des regrets désordonnés
Marchant à contre allée sur des remparts
Où l’œil de la mort l’accompagne
Derrière un camouflage de charbon
Un sourire esquissé couleur japon
Fondu dans le plomb comme une balle
Son corps coupe toujours comme un poignard
Sur sa peau transparente dessinés
Des indices emmêlés de sincérité
Et disparaissait l’eau de son reflet
Blanchissant chaque ligne de ses serments
Puis se perdait le sens des prières
Pardonnant, oubliant, indifférent...
Et dehors les orages grondaient
Caressant allongé une gâchette d’acier
Tu sauvais qu’il n’y aurait pas de trêve
Observant déserteur la sentence est la même