Où étions-nous

Ou étions nous ce jour, nous les langues si fertiles
Perdu dans le message de ce scrutin d’Avril
Quelle est triste la rosé, minée de l’intérieur
Et quand la flamme est trop vive, elle consume la fleur
A l’arrivée, c’est le grand ballottage
Ni toi, ni moi n’avons cru autant dans le naufrage
Canadair, canadairs arrosés
Ni même le sondage n’avais prévu l’orage
Où étions nous?
Nous n’avons rien vu venir
On voulait du sang neuf pour repeupler l’arène
Oublier les querrelles et les vielles rengaines
De nouveaux ponts humains, si l’on veut que ca tienne
Sans grand coups d’illusions, d’illusions à la chaine
Si l’on veut, si l’on veut que ca tienne
Prenons le parti de nous donner la peine
Si l’on veut, si l’on veut que ca tienne
Pour laver l’affront de la mauvaise haleine
Où étions nous?
Nous n’avons rien vu venir
Reveille toi, Camarade, et sonne le qui vive
Si ta gorge est trop sèche, reprends de ma salive
Lève-toi, Camarade, si l’on veut que ca tienne
Ne laissons pas les rênes dans les griffes de la hyène
Si l’on veut, si l’on veut que ca tienne
Prenons le parti de nous donner la peine
Pour laver l’affront de la mauvaise haleine
Où étions nous?
Nous n’avons rien vu venir