En attendant de partir

Pre mre, je vais peut-tre mourir demain
J’aurais aim accomplir vos rves, vos dsirs
Mais je suis atteint d’un froid assassin
Je ne peux l’loigner, encore moins le fuir
Je tremble de peur, de froid, de chagrin
En attendant de partir
J’ai toujours t de ceux qui ont eu la foi
En ces choses fragiles comme du verre
Celles que j’apporterai avec moi
Je les porterai haut comme une bannire
Pour que ceux qui vivent avec moi l’enfer
Puissent enfin voir la lumire
Personne ne m’a jamais dit
Qu’on pouvait mourir trop aimer
Je retiens en moi un cri
Au fond de me cage de chair mutile
Vous rapporterez mes paroles
A ceux qui ont perdu espoir
Qu’ils les voient comme un symbole
Annonant que l’amour remporte toujours la victoire
Pre mre, je vais peut-tre mourir demain
Mais je vous quitte heureux
Car j’emporte au creux de mes mains
Votre souvenir brlant comme un feu
Que ce soit un regard, une caresse, un sourire
Ils auront russi me gurir