Mon doigt sur la détente et poto, ça fait click parce qu’on m’a fait hagar et
j’reviens calibré
Yah, one, check, c’est toujours nique la BAC, dans l’bloc, j’ai fait des sous
mais j’ai perdu du temps
Ici, les clients passent et les billets craquent, TP, j’bosse avec le sac, TP,
j’inquiète mes parents
Petit, la rue, c’est penser prendre un raccourci mais finalement tomber dans un
labyrinthe
Et tu sais, aux voyous ça leur fait des grands sourires, pas parce que c’est
des mecs biens, non poto, c’est juste la crainte
La crainte d’se faire déchirer après jumu’ah mais c’est toujours mieux qu'à une
sortie de boîte
Les balances, je les renifle, j’ai de l’odorat et les vaillants se font rare
comme le VR6 de 2003
Mais tu sais le soir, j’me pose des questions, j’ai perdu un grand frère que je
connais pas
À ma naissance, j’ai hérité de son prénom et j’ai très vite compris pourquoi
mon père, le soir, il sourit pas
Ou bien très peu, depuis qu’je vends des disques, et dans les yeux,
j’ai promis de n’plus être récidiviste
Mais la rue m’attire, ses problèmes et ses vices, et la manière que j’ai appris
à faire du bénéfice
La mort, c’est la mort, l’amour fait partie de la vie alors j’profite de chaque
instant passé ici
J’ai su que Dieu m’aimait et n’m’avait pas lâché le jour où j’ai pris dans mes
bras, ma fille et qu’elle m’a sourit
Faire un choix, c’est aussi se tromper, parano, je gamberge la nuit
Et si demain, je me fais tuer, fais des dou’as, n’allume pas d’bougie
Faire un choix, c’est aussi se tromper, parano, je gamberge la nuit
Et si demain, je me fais tuer, fais des dou’as, n’allume pas d’bougie