On ne m'a jamais demandé pour naître

Ils me regardent d’un mauvais œil et trop vite, je gueule
Je me fatigue tout seul, je deviens de plus en plus veule
Le seum, de plus en plus seul, je ferais mon propre deuil
Je n’ai même plus de seuils, je roulerais un 200 feuilles
La fumée aux formes rondes avant d’avoir le cancer
Serait-c le nombre de sconde avant de quitter la Terre?
Sur le plus haut toit du monde, ce n’est même plus le même air
C’est lorsque la nuit tombe que j’ai des envies suicidaires
On ne m’a jamais demandé pour naître
On ne m’a jamais demandé pour naître
Elle m’appelle souvent le jour, le soir
Pour prendre des news, car elle s’inquiète pour moi
Mais elle me parle, mais cela sans aucun espoir
Quand elle réclame: «Quand est-ce que tu arrêteras ?»
Les drogues t’empêchent d’entendre, de me parler, de me voir
Mais que tu sais que tu n’y arriveras sûrement pas
Promets-moi de ne pas augmenter la dose
Trop autour de toi sont morts d’overdoses
Promets-moi de faire quelques choses d’autres même si je sais que rien ne
t’intéressera
Fais-le pour moi, fais le pour toi, fais le pour eux, fais le pourquoi tu ne le
ferais pas?
On ne m’a jamais demandé pour naître
On ne m’a jamais demandé pour naître
On ne m’a jamais demandé pour naître
On ne m’a jamais demandé pour naître
On ne m’a jamais demandé pour naître
On ne m’a jamais demandé pour naître
On ne m’a jamais demandé pour naître
On ne m’a jamais demandé pour naître