Babylone

Si tu parles des pauvres alors tu parles des riches
Voilà c’que veux le capital, qu’on se déchire la mif'
Qu’on se fasse de la bile, qu’on soit comme des reptiles
Faire de la maille et de l’oseille c’est final’ment être servile
Depuis quand on est libre de produire quand les outils ne nous appartiennent
pas?
La machine nous aspire, qu feront nous de nos dix doigts?
Pourquoi pas un coup d’Etat tiens
Car lurs visions de l’avenir on n’en veut pas
Qu’est-ce qu’on fout tous là, à se bloquer dans les villes?
Y’a pas de perspective qui rime avec plaisir alors autant partir
Tracer en suivant le cœur et les souhaits
Se libérer de leurs désirs qu’ils décrivent comme ta volonté
Babylone t’es qui, t’es quoi? (hein)
Depuis tipe j’entends toujours parler de toi (ouais)
Tu fais le bon, le bon vieux et le mauvais temps
Selon les bouches qui te nomment
Mais toujours il est question d’argent
Je me confronte à toi depuis qu’je suis gamin
Tu provoques la haine, et la dévotion chez certains
Aveuglés par le fric, volontiers, ils te tendent la main
Faut il être malsain, pour emprunter ce chemin?