Je suis une guitare très comme il faut
Faite pour les concerts à Pleyel ou à Gaveau
En robe de palissandre
Pour la musique de chambre
Sous les doigts d’Andrés et Narciso
Pourquoi faut-il que le Brésil
Vienne en secret me murmurer
Des mots pleins de fantaisie
Sur une étrange mélodie
Où tout à coup s’insinue la samba?
Voici Vivaldi qui se déhanche
Jean-Sébastien qui entre en transe
Oh la la
J’en oublie mes vieilles romances
D’ailleurs ça n’a pas d’importance
À Bahia
(Dim da la…)
Oh la la
(Daya da dim…)
Da da li da da.
(Daya da dim…)
À Bahia